Time, capitalism and alienation: a socio-historical inquiry into the making of modern time
In: Historical materialism book series 96
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In: Historical materialism book series 96
In: Historical materialism, volume 96
In Time, Capitalism and Alienation. A Socio-Historical Inquiry into the Making of Modern Time, Jonathan Martineau offers an account of the histories of social time in Europe, from the innovation of the clock around 1300 to the making of World Standard Time around the turn of the twentieth century. Approaching 'time' as a social phenomenon traversed by various power and property relations, this work provides a socio-theoretical and historical analysis of the relationship between clock-time and capitalist social relations, problematizing the rise to hegemony of a clock-time regime harnessing various social temporalities to the purpose of capitalist development. This book sheds light on the alienating tendencies of the modern temporal regime and the relationship between time and modern economic development.
In: Revue française d'histoire des idées politiques, Band 56, Heft 2, S. 135-167
ISSN: 2119-3851
Cet article examine l'émergence de la théorie stadiale de l'histoire dans les années 1750 en France et en Écosse à la lumière du concept de temporalisation de la différence forgé par Johannes Fabian. L'article explore les rapports entre la théorie stadiale et certains aspects du contexte global du colonialisme européen, et avance que cette théorie repose en grande partie sur une opération épistémique d'altérisation par la temporalité historique, rompant ainsi par rapport aux modes d'altérisation par la spatialité géographique qui prévalaient jusqu'alors. L'article examine ces deux modes d'altérisation par une analyse comparée de certains textes de la période des Lumières françaises et écossaises, notamment Montesquieu, Smith, Turgot, et Rousseau.
Questioning Ricœur's positioning of Aristotle and Augustine as the founders of the two mutually exclusive conceptions of time that dichotomize the Western tradition, this article suggests that what Ricœur describes as the aporetics of temporality is a product of the modern social time regime. Extracting Aristotle and Augustine's conceptions of time from this modern problem reveals the Aristotelian so-called "naturalist" view of time as one that rather unifies humans and their world through symbolic mediation, while Augustine's alleged "subjective" conception of time is read rather as expressing the subordination of time to divine transcendence. ; Questionnant certaines interprétations qui font d'Aristote et de Saint Augustin les fondateurs de conceptions du temps formant les deux pôles de l'aporie de la temporalité qui semble traverser la tradition occidentale, cet article suggère que l'aporie dont parle Ricœur est un produit du régime social de temps moderne, et propose une interprétation alternative des conceptions du temps d'Aristote et de Saint-Augustin en contexte. La conception "objective" du temps chez Aristote apparaît dès lors davantage comme décrivant un temps qui unit les humains et le monde, alors que la conception "subjective" du temps chez Saint Augustin est interprétée comme une subordination du temps à la transcendance divine.
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In this article we analyse the opposition between the fear of death and the fear of birth. The politics based on the fear of death implies the construction of a fiction presented and considered as a truth. This fictional truth is sewed within the bodies and generates a ghostly body. The ghost blocks the ongoing birth and therefore facilitates the extension of fear within the bodily tissues and towards the external space. Monsters appear as projection of forgotten body parts. Demons live at the edges of society, which reduces to a minimum the life of its subjects thanks to demoniacal threats. "Terrorist" is today's word for demon. Continual birth is the last fight, waged by postmodern samurais that live and think the world as a butoh dance.
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In: Politique et sociétés, Band 31, Heft 2, S. 155-158
ISSN: 1203-9438
In: Politique et sociétés, Band 31, Heft 2, S. 155
ISSN: 1703-8480
In: Time, Capitalism and Alienation, S. 107-162
In: Time, Capitalism and Alienation, S. 47-106
In: Time, Capitalism and Alienation, S. 11-46
In: Cahiers de recherche sociologique, Heft 52, S. 13-50
ISSN: 1923-5771
L'article présente une approche centrée sur les relations de propriété pour théoriser la constitution, l'opération et la transformation des systèmes géopolitiques au début de l'ère moderne. Contre le paradigme répandu qui associe la codification des relations internationales modernes aux traités de Westphalie, l'article défend que la géopolitique du XVIIe et XVIIIe siècle repose sur des pratiques prémodernes. L'argument théorique ici est que le caractère personnalisé de la souveraineté dynastique se basait sur des relations de propriété précapitalistes. Le dynasticisme, en retour, s'est traduit en modes de conflit et de coopération historiquement spécifique gouvernés par une logique de compétition pour l'accumulation géopolitique. La rupture décisive vers la modernité internationale se produit avec l'avènement du premier État moderne : l'Angleterre. Après l'établissement d'un système de propriété agraire capitaliste et la transformation de l'État anglais au XVIIesiècle, l'Angleterre post-1688 amorce une restructuration des relations internationales dans un processus à long terme de développement socialement inégal et géopolitiquement combiné.
In: Cahiers de recherche sociologique, Heft 52, S. 51-86
ISSN: 1923-5771
Les études de sociologie historique font face à un défi similaire à celui examiné par Martin Wight dans son article intitulé « Why is There noInternational Theory ? ». Les théories sociales classiques ont conceptualisé la « société » au singulier ontologique, léguant à leurs successeurs le problème de l'analogie domestique qui a opiniâtrement résisté aux tentatives de fournir une théorie sociale des Relations Internationales. Pour surmonter ce problème, il faut étendre les prémisses de la théorie sociale pour y incorporer les éléments généraux de la réalité sociale qui génèrent le phénomène de l'« international ». Il est possible de mener cette extension à bon port grâce à l'idée de développement inégal et combiné mise de l'avant par Leon Trotsky. Plus spécifiquement, l'existence de l'« international » émerge ultimement de l'inégalité de l'existence sociohistorique humaine ; on peut dériver ses caractéristiques distinctives de l'analyse de la condition résultante de « développement combiné » ; et sa signification, bien que sociologiquement redéfinie, amène une reconceptualisation du « développement » même – une reconceptualisation qui libère la sociologie historique du problème de l'analogie domestique.
In: Cahiers de recherche sociologique, Heft 52, S. 105-135
ISSN: 1923-5771
Cet article vise à rendre compte des contributions théoriques des chercheurs poststructuralistes au problème du changement social et historique en relations internationales. L'auteur soutient que malgré leurs contributions à la formation d'une réflexion métathéorique dans le champ à propos des fonctions réifiantes et naturalisantes de l'épistémologie positiviste en RI, ainsi qu'à la mise en lumière du rôle du langage et du discours dans la formation des relations de pouvoir en évolution, le projet poststructuraliste n'a pas réussi à échapper aux pièges et lacunes de la réification, du fonctionnalisme et du structuralisme.